M. G. : Cette notion n’a jamais été aussi moderne parce qu’on a plus que tout besoin de sens. Le mutualisme, c'est l'utilité, l'universalité, la proximité, la solidarité et la responsabilité.
On a besoin du collectif, plus que jamais. Et c’est notre rôle que de renforcer cette différenciation, de porter haut et de promouvoir ce modèle.
G. V. : Le mutualisme, c’est la vie, tout simplement. Cent vingt ans après sa création, ce modèle est toujours aussi pertinent. C’est un lien historique qui nous lie au territoire. À l’origine du modèle, ils étaient 10 Jurassiens, déterminés à s’entraider et à faire face aux épreuves. Aujourd’hui, nous sommes 11 millions de sociétaires, 400 000 rien qu’en Île-de-France, soit dix fois plus nombreux qu’en 2010. Et 530 clients administrateurs bénévoles qui donnent de leur temps parce qu’ils y croient. C’est bien que ce modèle sert à quelque chose et nous en apportons la preuve tous les jours.
M. G. : Le mutualisme, c’est aussi « rendre compte », et pas seulement une fois par an lors des assemblées générales, mais tous les jours. Chaque collaborateur doit être en capacité de rendre compte aux clients sociétaires, et cette dynamique change la donne de toutes nos actions, une corde de rappel qui nous maintient les pieds sur terre et en pleine prise avec les problématiques réelles de notre territoire.