Rapport intégré 2022 du Crédit Agricole d’Ile-de-France

Interview croisée

Quels sont les enjeux pour le CA IDF, pour l’année à venir ?

G. V. : Pour moi, l’enjeu numéro un, c’est la réalité de l’urgence climatique, sujet qui nécessite un accompagnement accru des clients de la Caisse Régionale et une meilleure information de nos élus. C’est vital, parce qu’il nous faut être en ordre de marche face aux attentes sociétales fortes sur ces questions. Nous devons adopter une approche pédagogique, pour réexpliquer et contextualiser nos actions, et faire évoluer l’offre afin d’être du côté des solutions. Plus que jamais, il nous faut être solidaires, dans une société aux clivages de plus en plus importants. Nous avons un rôle essentiel : veiller à entretenir et diffuser cette solidarité, par le mutualisme, par le mécénat. C’est déjà une réalité, avec près de 400 actions mutualistes déployées l’an dernier sur le territoire, soit plus d’une par jour.

M. G. : Ce sont des enjeux très forts pour tous les métiers qui doivent opérer cette transition écologique. Particuliers, professionnels, agriculteurs, tous doivent amorcer leur passage à une économie décarbonée, et notre rôle est de les y accompagner, de les conseiller, puis de les financer. Nous sommes aussi sur un territoire particulièrement exposé aux problématiques de vieillissement de la population et donc, de l’accès à des soins abordables et de qualité. Je pense que le sujet de la réforme des retraites va aussi marquer l’année 2023 et ouvrir de nombreuses questions que nous devrons être en mesure de décrypter pour nos clients. Et en transversal de ces enjeux, il nous faudra continuer à opérer au quotidien avec empathie, tant dans le relationnel que dans le financement pour nos clients actuels et tous ceux qui nous rejoindront et que nous allons aller chercher avec détermination !

Pour terminer, sur quelles forces l’un de l’autre comptez-vous vous appuyer pour faire fonctionner votre collaboration ?

G. V. : L’énergie de Michel est celle qui me vient immédiatement. Il a aussi une forme de pragmatisme en laquelle je crois : il sait ce qui est vital, important ou secondaire.

M. G. : Confiance et transparence. Guillaume a une précieuse connaissance du territoire, du tissu économique et de la Caisse Régionale, en général. Et, bien sûr, nous partageons une vision, une ambition, et avons une capacité à nous challenger l’un l’autre de manière bienveillante tout en regardant dans la même direction. C’est le secret de tous les binômes qui durent !